Qui sommes-nous?

La pratique

Au sein de l’école traditionnelle Takeda-ryu Maroto-ha, nous pratiquons un ensemble de cinq disciplines martiales, deux principales et trois secondaires.

Les disciplines principales sont l’Aïki-jujutsu et le Iaïdo. 

L’Aïki-jujutsu est l’art de se défendre à main nue contre un ou plusieurs adversaires. C’est un ju-jutsu (art souple) dans une forme harmonieuse (aï) avec beaucoup d’énergie (Ki).

Le Iaïdo est l’art de pourfendre en dégainant. C’est l’art par excellence du sabre japonais. Le Iaïdo se pratique souvent seul (kata). Il existe des duels à distance (sans risque). Son application exige beaucoup de concentration. 

Les disciplines secondaires sont le Jodo, le Ju-Kempo et le Kenjutsu.

Le Jodo est l’art du bâton moyen. Adapté à la taille du pratiquant, il est façonné pour arriver au niveau des cotes flottantes de son possesseur.

Le Ju-Kempo est l’art de frapper avec ses pieds et ses poings.

Le Kenjutsu est l’escrime japonaise. C’est le prolongement du Iaïdo.

Plus récemment, de la self-défense a été développée. Elle est le prolongement de l’Aïki-jujutsu adaptée aux attaques modernes.

Toutes ces disciplines servent le développement personnel et sont à vocation non-compétitive.

Bref historique:

L’école aurait été fondée au XI-XII^ème siècle par Minamoto no Yoshimitsu (général fondateur du clan Takeda) qui eut l’idée de formaliser la formation militaire de ses guerriers.

Les Takeda connurent une ascension continue jusqu’à atteindre leur apogée lorsqu’ils étaient dirigés par le célèbre Shingen Takeda, au XVI^ème siècle. A la mort de ce dernier, son fils repris le flambeau mais fut vaincu par le clan Tokugawa ce qui entrainât leur chute au XVII^ème siècle, créant le premier schisme dans l’enseignement des arts-martiaux du clan. Un partie, du côté des vainqueurs, développèrent ce qui deviendra le Daïto-ryu, les autres, du côté des vaincus, entrèrent dans la clandestinité.

Transmis de génération en génération, cette école fut à nouveau mise en péril lorsque le dernier successeur de l’école, maître Ichio Oba mourut en 1959 sans héritier.

Maître Hisachi Nakamura, ne voulant pas que cette école sombre dans l’oubli, reprit à son compte l’enseignement qu’il avait reçu, et, fonda sa propre branche qui fut reconnu en 1978 sous le nom de Takeda-ryu Nakamura-ha.

En 1987, le fondateur de notre école rencontre maître Nakamura et suit son enseignement. Dix ans plus tard, il fonde à son tour sa propre méthode sous le vocable de Takeda-ryu Maroto-ha. Depuis, maître Maroteaux parcours la France et le monde pour diffuser son enseignement.

Il a été reconnu 9^ème Dan et maître suprême pour l’ensemble de son école (So-shihan) en 2009.

En 2011, il obtient sa thèse à l’université de Rzeszow (Pologne) au sujet de la stabilité mobile du corps.

Le club :

Le Club d’Arts-martiaux Traditionnels Sottevillais a été créé en 2014 par deux anciens élèves de l’Aïki-Club de Metz, venus s’installer à Sotteville-lès-Rouen.

Le club propose des cours d’aïki-jujutsu et iaïdo (les deux disciplines principales) mais aussi des initiations en jodo et kenjutsu comme complément aux arts précédents. En outre, un atelier de self-défense a ouvert ses portes en 2018.

Ces activités sont ouvertes à toutes et à tous, à partir de l’âge de 15 ans. Pour les mineurs, une autorisation parentale est nécessaire. État à vocation non-compétitif, un certificat médical n'est pas obligatoire. Dans ce cas, une description des précautions à prendre (si nécessaire) est exigée pour toute inscription. Cependant, c’est l’utilisation du plein potentiel de notre corps qui est enseigné et pas le renforcement musculaire.

Les cours d'arts-martiaux ont les lundis de 19h30 à 21h30 et les vendredi de 19h00 à 21h00 (sauf lors de la soirée des sportifs de Sotteville-lès-Rouen) au complexe sportif Émile Zola. L'atelier self-défense a lieu le vendredi 18h00 à 19h00 au gymnase Émile Zola.
Pendant les périodes de vacances scolaire, les cours out lieu les mercredi de 18h30 à 21h30 (tous ateliers confondus).

Renseignements au 06-10-09-20-41 ou à l'adresse cats.maroto.ha@gmail.com

Plan pour le gymnase Émile Zola

La ligue :

Le club est affilié à la Ligue Paris Ile de France (LPIDF). Son rôle est de coordonner les activités des clubs et d’animer des stages d’approfondissement de l’enseignement. Ces stages sont conduits soit par le chef instructeur (responsable de la qualité de l’enseignement de sa ligue) soit par le fondateur de l’école.

La présidente de la ligue est Mme Olivia Guist et le chef instructeur de la ligue est senseï Renaud Seguin (7^ème dan Kyoshi en Aïkijujutsu, 5ème dan en Iaïdo, Okuden-shihan en sobu-jutsu).

La fédération

La fédération nationale est l’UNADA (Union Nationale Aïki-jujutsu et Disciplines Associées). Il s’agit d’une union d’associations régionales. Les membres affiliés sont donc les ligues régionales qui regroupent tous les clubs ayant reçu l’agrément fédéral. Elle délivre des licences assurances fédérales chaque année, conférant ainsi aux pratiquants le droit de participer aux cours et aux différents stages programmés dans l’hexagone, et d’être assuré en cas d’accident de parcours ou lors des entraînements.

Son but: réglementer, contrôler et promouvoir la pratique de l’Aïki-Goshin-do dans le cadre des activités culturelles franco-japonaises d’arts martiaux à vocation non compétitives sur l’ensemble du territoire français et des DOM-COM.

Son président et le chef instructeur national est senseï Serge Charlopeau.

Arnaud Cei Saurel

Sources: www.takeda-ryu.net et www.unada.fr